Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/157

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le peu de chevaux qui lui restaient, attaqua l’armée des Pândouides qui, avides de la victoire, se hâtèrent de courir contre lui.

1265. Les fantassins, les éléphants et les cavaliers, l’ayant environné et entouré de toutes parts, avec leurs armes levées,

1266. Désireux de terminer la guerre, le frappèrent avec des armes de diverses sortes. Mais, en voyant les tiens attaqués de tous côtés,

1267, 1268. Les chars, les cavaliers, les fantassins et les éléphants coururent sur les Pândouides. Quelques héroïques fantassins, ayant épuisé leurs armes, se tuaient réciproquement à coups de pieds et à coups de poing. Les maîtres de chars (tombaient) de leurs chars, ceux montés sur des éléphants (tombaient) de leurs éléphants,

1269. Comme les saints tombent du ciel à l’expiration de leurs mérites. Ainsi, les guerriers, en s’approchant les uns des autres dans la grande bataille, tuèrent

1270, 1271. Leurs pères, leurs amis, leurs frères, et aussi leurs fils, de sorte que le combat était sans pitié, ô le plus grand des Bharatides, la confusion des javelots, des épées et des flèches étant devenue très effrayante.