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1334. Comme, à la limite d’un bois, un feu abandonné par des gens voyageant dans la forêt, rallumé (fortuitement), éclatant avec un grand bruit, brûlerait des broussailles au milieu desquelles il se trouverait beaucoup d’arbres, et de nombreuses lianes sèches.

1335. De même, le (héros) à l’énergie indomptable, possédant une splendeur brûlante et variée dont les rayons étaient ses flèches, tourmentant ses ennemis avec la multitude de ses nârâcas, consuma toute l’armée de ton fils.

1336. Bien lancées, ses flèches mortelles, à l’extrémité postérieure brillante, ne se fixaient pas aux armures, (mais les traversaient et tombaient ensuite à terre). Il (n’avait pas besoin de) décocher un second trait sur un homme, sur un cheval ou sur le plus grand des éléphants, (le premier étant toujours suffisant pour donner la mort).

1337. Ayant pénétré dans l’armée des grands guerriers de ton fils, (Arjouna) la détruisit à lui tout seul, avec des flèches de diverses formes, comme (Indra), la foudre à la main, (tua jadis) les daityas.