Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/168

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rent de nouveau à combattre. Ces héros, ornés de multitudes de clochettes brillantes,

1352. Étaient semblables à des asouras et à des daityas unis dans (l’espoir de remporter) la victoire sur les trois mondes. Quelques-uns, arrivés subitement avec des chars garnis d’or,

1353. Dans l’armée Pândouide, combattirent Dhrishtadyoumna. Le grand guerrier Pâñcâla, Dhrishtadyoumna, Çikhandin,

1354. Et Çatânika, fils de Nakoula, combattirent l’armée des chars. Alors le Pâñcâla irrité, entouré d’une grande armée,

1355-1358. Disposé à tuer, courut avec fureur contre les tiens. Mais alors le roi, ton fils, envoya une grêle de flèches à ce (héros) ; qui fondait sur (ton armée). Ô roi, le grand guerrier Dhrishtadyoumna, gravement blessé par l’archer ton fils, au moyen de nârâcas, de demi nârâcas, de flèches en dents de veau, et de traits polis par le forgeron, (lancés) adroitement et en grand nombre, ayant tué les quatre chevaux, l’atteignit (lui-même) dans les deux bras et dans la poitrine. (Furieux) comme un éléphant tourmenté par l’aiguillon, ce grand archer,

1359. Envoya à la mort, avec ses traits, les quatre chevaux (de ton fils) et, avec une autre (flèche), fit sauter la tête du cocher de sur son corps.

1360. Alors le dompteur des ennemis, le roi Douryodhana, dont le char était mis hors de service, monta sur le dos d’un cheval et s’en alla, (mais) pas très loin.

1361. Ton très fort fils, voyant l’énergie de son armée détruite, se dirigea vers l’endroit où se trouvait le fils de Soubala, ô grand roi.