Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/170

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de douleurs, comme des montagnes dont les flancs sont coupés.

1372. Tes soldats tremblèrent en voyant ces très nombreux (animaux) courir çà et là et tomber, les bosses frontales crevées.

1373. Youdhisthira aussi, avec les deux Pândouides, fils de Mâdrî, pleins de colère, les conduisirent au séjour d’Yama, avec des flèches aiguës, garnies de plumes de vautour.

1374-1376. Quand le grand guerrier, fils du roi des Pâncàlas, Dhrishtadyoumna, eut vaincu le roi, ton fils, qui était parti, monté sur un cheval, voyant tous les fils de Pândou entourés par les éléphants, il se hâta d’aller attaquer ces animaux, avec le désir de les tuer. Mais, ne voyant pas dans l’armée des chars, Douryodhana dompteur des ennemis, ô grand roi,

1377. Açvatthâman, Kripa et le Satvatide Kritavarman, demandaient aux Kshatriyas : Où est le roi Douryodhana 19 ?

1378. Ces grands guerriers, ne voyant pas le roi au milieu du massacre qui se faisait en cet endroit, pensaient que ton fils avait été tué.

1379. Ils demandaient ton fils, avec des visages sans couleur. Quelques-uns dirent : « Le cocher étant tué, il est allé là où se trouve le Soubalide. »

1380. Mais d’autres Kshatryas, grièvement blessés, disaient : « Qu’avons-nous (à faire) avec Douryodhana ? Voyez s’il vit (encore).

1381, 1382. Combattez réunis tous (ensemble). Que fera ce roi pour vous ? » Cependant les Kshatriyas, qui avaient les membres blessés, et la plupart de leurs montures