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1438. Le fils de Pândou, ayant tué cent mille fantassins et huit cents chevaux, au moyen de flèches excellentes, brilla (d’un éclat glorieux) .

1439. Bhîmasena fils de Kountî, ayant tué tes fils dans la lutte, pensa, ô roi, qu’il avait atteint son but, et que sa vie (avait été) utile (à son parti).

1440. Ô maître suprême des hommes, tes soldats n’osaient certes pas le regarder, quand il combattait ainsi et tuait tes (troupes).

1441. Quand il eut mis en fuite les Kourouides, et tous leurs suivants, il fit du bruit, en effrayant les grands éléphants avec ses deux bras.

1442. Ton armée, ô maître des hommes, était misérable, réduite en quelque sorte à un faible reste, ayant la plupart de ses guerriers tués, ô grand roi.