Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/190

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l’avaient) brandi, et poussa au milieu du champ de bataille des cris rapides et retentissants.

1560. En outre, il enleva rapidement la tête du corps de son adversaire, avec une bhalla bien disposée, à l’extrémité postérieure dorée, fortement ferrée et capable de traverser tous les abris protecteurs.

1561. Le fils de Soubala tomba à terre, la tête coupée par le fils de Pândou, au moyen de (cette) flèche bien envoyée, garnie d’ornements d’or et brillante comme le soleil.

1562. Ce fils de Pândou coupa, avec une flèche rapide, à l’extrémité postérieure dorée, aiguisée sur une pierre, la tête de l’auteur de la faute des Kourouides.

1563. À la vue de Çakouni gisant à terre, la tête coupée, le corps baigné de sang, tes soldats, ayant l’esprit égaré par la peur, s’enfuirent, leurs armes à la main, dans toutes les directions,

1564. Dispersés, ayant la bouche sèche, inconscients, tourmentés par la crainte, ayant leurs chars brisés, poursuivis par le bruit de Gândîva ; les éléphants et les fantassins (s’enfuirent) avec les Dhritarâshtrides.

1565. Alors, après avoir abattu Çakouni de son char, les fils de Pândou, gais, très joyeux, soufflèrent dans leurs conques, remplissant de joie leurs soldats ainsi que Keçava.

1566. Et tous cinq, joyeux, saluèrent Sahadeva avec respect, en lui disant : Grâce au ciel, le méchant (Çakouni ) et son fils ont été tués par toi dans la bataille.