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NOTES RELATIVES AU LIVRE DE CALYA




1. Çloka 23. Le traducteur anglais, Protap Candra Roy, numérote les Çlokas, dans chaque chapitre, mais son numérotage ne répond que très imparfaitement à celui du texte. Nous en avons un exemple ici, et le chapitre premier ne renferme, chez lui, que 54 çlokas, au lieu de 56, que contient le texte de l’édition de Calcutta.

2. Çl. 26. Kaitava, que j’ai rendu par Kitavide (fils du joueur, du trompeur, du fourbe), est le nom patronymique d’Ouloûka, fils de Çakouni.

3. Çl. 31. Nous rencontrons pour la première fois le mot prabhadraka, qui reviendra assez souvent. Bôhtlingk ne donne pour ce mot que le sens de : très beau. Il semble désigner quelque chose de déterminé, soit un grade militaire, soit un nom de peuple. C’était l’opinion de M. Fauche, qui ne l’avait pas trouvé dans les dictionnaires dont il disposait. À son exemple, et comme l’a fait le traducteur anglais, je le rendrai par le mot sanscrit même.

4. Çl. 45. Kshattar, homme de caste mêlée. Vidoura était, par le sang, fils de Vyâsa, et par la loi, fils de Vicitravîrya ; mais sa mère était une esclave.

5. Çl. 60. Le mot vajra veut dire : la foudre, les traits, les carreaux de la foudre d’Indra, c’est-à-dire quelque chose de très dur, de très puissant. Par extension, on lui a fait désigner le diamant. J’ai cru devoir conserver l’image qu’implique le mot sanscrit vraja.

6. Çl. 289. J’ai rendu l’épithète de àrunâm, donnée à la Sarasvati, par l’adjectif Arounienne, parce que nous verrons plus loin que cette rivière se réunit à l’Arounâ dans une circonstance déterminée.

7. Çl. 319. Çalya était l’oncle maternel des fils de Pândou, ou, plus exactement, c’était le frère de la mère des deux jumeaux, Sahadeva et Nakoula.