Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/207

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cherchant ton fils, ils ne (purent) pas apercevoir le roi, (malgré) le soin (qu’ils apportèrent) à leurs recherches, parce que celui-ci s’éloignait avec une grande vitesse, la massue à la main,

1680. Et entrait dans cet étang dont il solidifiait les eaux par un charme magique. Mais, quand tous les Pândouides, dont les chevaux étaient bien fatigués,

1681. S’arrêtèrent, après avoir atteint leur camp avec leurs soldats, alors, Kripa, le fils de Drona, et le Satvatide Kritavarman

1682. Allèrent doucement vers cet étang, après que les fils de Prithâ se furent arrêtés. S’étant approchés de cet étang où le roi reposait,

1683. Ils dirent à (ce) roi, à l’abord terrible et qui se tenait dans l’eau : Ô roi, lève-toi, combats avec nous Youdhishthira,

1684. Ou bien sois victorieux et possède la terre, ou bien si tu es tué, monte au Svarga. Toute leur armée aussi a été détruite par toi, ô Douryodhana,

1685, 1686. Et, blessés pour la plupart, les soldats qui se trouvent (encore) ici, ne sont pas capables de supporter ton impétuosité, ô maître des hommes, lorsque tu seras protégé par nous. Lève-toi donc, ô Bharatide.

1687. Douryodhana dit : Grâce au ciel je vous vois, vous, les plus excellents des hommes, échappés à une telle destruction de héros, (sortis) vivants de la guerre entre les Pândouides et les Kourouides.

1688. Quand nous serons tous reposés, et que notre fatigue sera dissipée, nous serons victorieux, (mais) nous sommes (maintenant) grièvement blessés et (très) fatigués,

1689. (Tandis que) leur armée est excitée par sa (vic-