Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/232

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

1916. Mais, ô fils de Prithâ, le fils de Dhritarâshtra doit constamment être combattu avec précaution. Il est adroit et fort, et le combat l’enivre toujours.

1917. Alors, ô roi, le Satyakide s’inclina devant le fils de Pândou. Les Pâñcâlas et les Pândouides, Dharmarâja en tête,

1918. Approuvèrent tous ces paroles de Bhîmasena, et ensuite Bhîma, à la force terrible, dit à Youdhishthira

1919. Qui, brillant comme le soleil, se trouvait avec les Sriñjayas : J’ose rencontrer cet homme dans le combat et lutter contre lui.

1920, 1921. Car ce (prince), le plus vil des hommes, n’est pas capable de triompher de moi dans la bataille. Je vais aujourd’hui déchaîner contre le Dhritarâshtride Souyodhana, la colère (qui était) profondément cachée dans mon cœur, comme Arjouna (déchaina) le feu dans (la forêt de) Khândava. Je vais maintenant arracher l’épine enfoncée dans ton cœur, ô fils de Pândou,

1922. En tuant le méchant à l’aide de ma massue. Maintenant, ô roi, sois heureux, je vais te rendre une couronne glorieuse.

1923. En ta faveur je vais aujourd’hui délivrer Souyodhana (du fardeau) de la vie, de la fortune et de la royauté 4. Et le roi Dhritarâshtra, en apprenant que son fils a été tué par moi,

1924. Se souviendra de l’action mauvaise qui résulta des réflexions de Çakouni. Après avoir ainsi parlé, l’excellent et héroïque descendant de Bharata, la massue haute,

1925. Semblable à Çakra provoquant Vritra, se leva pour combattre. Ton héroïque fils, ne supportant pas (patiemment) cette provocation,