Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/233

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1926, 1927. Se hâta de se placer en face de lui, comme un éléphant en rut (se place devant un autre) éléphant en rut. Tous les Pândouides voient ton fils qui s’était approché pour combattre, la massue en main, pareil à (la montagne) Kailàsa. S’étant approchés de ce Dhritarâshtride très fort, (mais qui était) seul,

1928-1931. Semblable à un éléphant séparé de son troupeau, les Pândouides étaient joyeux. Douryodhana, de son côté, n’éprouvait, ni confusion, ni crainte, ni lassitude, ni douleur, et se présentait au combat comme un lion. Alors, ô roi, Bhîmasena dit à Douryodhana en le voyant la massue à la main, pareil au mont Kailâsa : Souviens-toi de tes mauvais procédés et de ceux du roi Dhritarâshtra à notre égard, et de ce qui s’est passé à Vâranâvata ; (rappelle-toi) que Droupadî, au moment critique de son mois, a été maltraitée au milieu de l’assemblée,

1932-1934. Que le roi a été vaincu aux dés, par suite des idées de Çakouni. Ô (homme) à l’âme souillée, tu as fait ces (offenses), et d’autres (aussi) graves aux innocents fils de Prithâ. Les résultats en ont été terribles. C’est à cause de toi que notre grand oncle à tous, le très glorieux fils de la Gangâ, le plus grand des Bharatides, (a été) tué et repose sur un lit de flèches. Drona est tué, Karna aussi, ainsi que le majestueux Çalya.

1935. Et Çakouni, le premier auteur de la guerre, a succombé dans le combat. Les héros, tes frères, tes fils et tes soldats sont tués.

1936. Les héroïques rois qui ne tournaient pas le dos dans les combats, sont tués. Ceux-là et d’autres excellents Kshatriyas en grand nombre ont péri.