Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/270

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mânes reçut (alors) un avis important des mounis, (qui lui dirent que)

2262. Le plus excellent des tîrthas de la Sarasvatî, appelé alors Auçanasa calmait tous les maux, (que c’était) le lieu (qui favorisait) l’accomplissement (des désirs des ascètes), et que rien (ne lui était) supérieur.

2263, 2264. Le brahmane alla au tîrtha Auçanasa. Pendant qu’il y faisait son ablution, cette tête abandonna son pied et tomba dans l’eau. Il fut très heureux d’en être délivré.

2265. Et cette tête elle-même disparut à l’intérieur de l’eau. Alors, ô roi, débarrassé de cette tête, l’âme purifiée, délivré de ce qui le souillait,

2266. Mahodara, satisfait, ayant atteint son but, alla à (son) ermitage ; y étant entré après sa délivrance, ô grand roi,

2267-2270. Il raconta tout ce qui lui était arrivé aux rishis à l’esprit purifié. Ceux-ci, ô homme inspirant le respect, s’étant assemblés pour entendre son récit, donnèrent à ce tîrtha le nom de Kapalamocana (qui délivre de la tête). Le mouni, étant revenu au plus excellent des tîrthas, et ayant bu beaucoup d’eau, s’achemina vers la perfection. Le Madhavide, le plus excellent de ceux de Vrishni, après avoir fait en cet endroit de grandes offrandes, et avoir honoré les brahmanes, se dirigea vers l’ermitage de Roushangou, où le Rishtishenien pratiqua un ascétisme excessif, ô Bharatide,

2271. Où le grand mouni Viçvâmitra obtint la qualité de brahmane. Le grand ermitage, où les désirs sont (toujours) accomplis,

2272. Fut constamment habité par les mounis et même