Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/370

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l'Occident, selon l’indication de ton fils, (qui était) entouré de toutes parts et dans toutes les directions, (ayant atteint) un tîrtha excellent, à l’ouest, sur la rive droite de la Sarasvatî, ces (héros) décidèrent que le combat (aurait lieu) en cet endroit30.

3095. Revêtu de sa cuirasse et ayant saisi sa massue garnie de grandes pointes, Bhîma avait, ô grand roi, l’aspect semblable à (celui de) Garouda (le roi des oiseaux).

3096. Ton fils, ô roi, porteur d’une cuirasse d’or, ayant assujetti son casque, brilla, ô prince, comme le roi doré des montagnes.

3097. Les deux héros Bhîma et Douryodhana, tous les deux couverts de leurs armures, étaient, dans le combat, comme deux éléphants irrités.

3098. Ces deux frères, les plus excellents des hommes, tout aux circonvolutions (qu'ils décrivaient) en combattant, brillaient comme le soleil et la lune (quand ces astres sont) levés.

3099. Ils se regardaient l’un l’autre, les yeux brûlants (de courroux), semblables à deux éléphants furieux, ô roi, désirant se tuer réciproquement.

3100, 3101. Ô roi, le Kourouide, l’héroïque Douryodhana, le cœur joyeux, léchant les coins de sa bouche, l'œil rouge de colère, haletant, regarda Bhîmasena en le provoquant, comme un éléphant (défie du regard) un autre éléphant.

3102. De même, l’héroïque Bhîma, ayant pris (son arme) de fer, Ô maitre des hommes, provoqua (ton fils) comme, dans la forêt, un lion (provoque un autre) lion.

3103. Douryodhana et Vrikodara, ayant à la main leurs