Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/385

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remplit (les spectateurs) d’un grand étonnement. Mais, ô roi, en tombant, cette massue brandie par Bhîma et dont (le coup) était rendu vain,

3223. Produisit un grand bruit et fit trembler la terre. (Douryodhana), ayant recours à l’évolution kouçika (kouçikienne), bondissait incessamment.

3224-3226. Ayant reconnu que la massue était tombée sans effet, et remarquant que (l’effort fait pour la lancer), avait fait chanceler Bhîma, le plus grand des Kourouides, irrité, doué d’une grande force, frappa son adversaire de sa massue, dans la région de la poitrine. Atteint dans le grand combat par la massue de ton fils, Bhîma se troubla et (pendant un instant) ne sut plus (discerner) ce qu’il devait faire. Dans cette occurrence, les Somakas et les Pândouides

3227. Ne manifestaient pas de joie et voyaient (l’objet de) leurs désirs gravement compromis. Mais, irrité par ce coup, comme (l’eût été) un éléphant,

3228, 3229. Bhîma, courut contre ton fils, comme un éléphant (se précipite sur un autre) éléphant. Ce héros attaqua alors ton fils avec force et énergie, à l’aide de sa massue, comme un lion attaque un éléphant sauvage. Habile à lancer la massue, il s’approcha du roi,

3230. Et brandit son arme contre ton fils. Bhîmasena frappa alors Douryodhana dans le flanc, ô roi,

3231. Celui-ci, terrassé par le coup, tomba à terre sur les genoux. Cet excellent Kourouide étant tombé à terre sur les genoux,

3232. Les Sriñjayas poussèrent un cri (de joie), ô maître du monde. Ayant entendu ce cri des Sriñjayas, ô chef des hommes,