Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/442

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

çlokas 2258, 2259, une contradiction manifeste. Pour la lever, trois opinions sont admissibles : 1° une faute d’impression à 2258, et, au lieu de dvijatirna çaçâka ha, lire : dvijatiçca çaçcâka ha ; 2° supposer que, dans le çloka 2258, l’impossibilité ne fût que relative, et dire : ne put pas (facilement)… C’est le parti qu’a adopté le traducteur anglais ; 3° voir deux temps distincts, le premier, pendant lequel il est empêché d’aller aux tîrthas, et ensuite un autre temps pendant lequel cela lui est possible. La présence de tadâ (alors), dans le çloka 2258, semble plaider en faveur de cette dernière hypothèse, que j’ai adoptée, mais non sans reconnaître tout ce qu’elle a de hasardé.

19. Çl. 2420. Le sens que j’ai donné se rapproche de celui du traducteur anglais. Ce qui m’a engagé à adopter cette interprétation, c’est que, dans le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, on trouve en un seul mot le mot yonidoṣa avec cette signification ; mais j’avoue qu’il m’eût semblé au moins aussi satisfaisant d’y voir une allusion au malheur que les rakshasas avaient d’être nés d’une mère rakshasa.

20. Çl. 2449. Le traducteur anglais ajoute ici une phrase qui ne se trouve pas dans le texte de Calcutta. Voici cette phrase : « Dans ce tîrtha, il y a un gigantesque arbre Açvattha. »

21. Çl. 2471. Ce çloka est extrêmement obscur, il s’agit de sciences relatives à la guerre qui sont personnifiées, le Dhanourveda, la science de l’arc qui renferme quatre padas (divisions), le Sangrâma, (la réunion des armes), avec le Sangraha ; le sens de ce mot est difficile à spécifier, étant donné qu’il s’agit d’êtres mythologiques. J’ai traduit par : l’enseignement de la manière de ramener les traits. On trouve ensuite le mot vâni. J’ai traduit par : « le roseau dont étaient faites les flèches. » C’est bien hasardé, mais j’avoue que j’ai été influencé par le sens fort concis, peut-être même un peu trop concis que le traducteur anglais a donné de ce çloka. Si je n’eusse pas adopté ce sens il eût fallu traduire ce mot par la déesse Sarasvatî, et on ne voit pas trop ce qu’elle viendrait faire dans ce passage.

22. Çl. 2535. Le texte porte Jvâlajihvâm. Ce doit être une faute d’impression pour Jvâlâjihvam ; cependant, je dois dire que Bôhtlingk donne Jvâlajihvâ comme un compagnon de Çiva, mais non de Skanda. Jyotis n’est pas non plus, dans ce dictionnaire, désigné comme un compagnon de Skanda.

23. Çl. 2543. Le texte porte Souvrata parmi les suivants donnés