Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/50

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sur-le-champ d’eau consacrée (selon les rites), le maître suprême de Madra, au milieu de l’armée, ô excellent Bharatide.

328. Après que le (roi) eût été sacré, on entendit dans tes armées un bruyant rugissement (des guerriers), (accompagné du) son des instruments de musique.

329. Et alors les combattants furent joyeux, ainsi que les grands guerriers de Madra, et ils louaient le roi Çalya, brillant dans les batailles, (en disant) :

330. Vaincs les rois, aie une longue vie, triomphe des ennemis réunis. Que les très forts Dhritarâshtrides obtiennent (le secours) de la force de ton bras.

331. Qu’ayant détruit leurs adversaires, ils commandent à la terre tout entière, car tu es capable de vaincre dans les combats, les hommes avec les dieux et les asouras.

332-334. À plus forte raison les Somakas et les Sriñjayas, qui sont des mortels. Le fort et héroïque roi des habitants de Madra, étant ainsi loué, ressentit une joie qu’éprouvent difficilement ceux dont l’esprit n’est pas purifié, et dit : Aujourd’hui, ô Indra des rois, je tuerai dans la lutte les Pâñcâlas avec les Pandouides, ou bien, tué (par eux), je monterai au Svarga. Que tous les mondes me considèrent aujourd’hui, quand je me conduirai comme (un homme) sans crainte.

335, 336. Qu’aujourd’hui tous les fils de Pândou, le Vasoudevide avec le Satyakide, les Pâñcâlas, les Cédins, les fils de Draupadi, Dhrishtadyoumna, Çikhandin, et tous les Prabhadrakas, de toutes parts, voient mon énergie et la grande puissance de mon arc !

337. Que les Prithides, les Siddhas et les Câranas