Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de nombreuses parties vitales, étaient fortement troublés,

617. Le fort Kripa, ayant fait monter sur son char le taureau des habitants de Madra, fit rapidement sortir Çalya du champ de bataille.

618. Comme ivre par suite de l’agitation de son esprit, Bhîmasena se releva en un clin d’œil, et défia le roi de Madra.

619. Mais alors les héros armés d’armes diverses, combattaient l’armée des Pândouides, (au son) des instruments de musique.

620. Ô grand roi, conduit par Douryodhana, ils accouraient avec un grand bruit, les mains et les épées levées.

621. Alors les fils de Pàndou, en apercevant cette armée, allèrent, en poussant des rugissements, à la rencontre de ceux qui avaient Douryodhana pour conducteur.

622. le meilleur des Bharatides, comme ils arrivaient rapidement, ton fils atteignit Cekitâna d’un javelot dans le cœur.

623. Celui-ci, frappé par ton fils, tomba sur le siège de devant du char, trempé de sang et ayant pénétré dans la grande obscurité (de la mort).

624. Les grands guerriers des Pândouides, à la vue de Cekitâna tué, répandirent incessamment des pluies de flèches.

625. Les Pândouides, désireux de vaincre, admirables à voir, erraient de toutes parts dans tes armées, ô grand roi.

626. Kripa, Kritavarman et le Soubalide à la grande force, ayant mis à leur tête le roi de Madra, combattaient Dharmarâja,