Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/94

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Drona) atteignit Arjouna de douze flèches très brillantes, à l'extrémité postérieure dorée, et le Vasoudevide de dix, ô excellent Bharatide. Alors Bîbhatsou déchargea l’arc Gândîva.

732. L’ambidextre, tourmenteur de ses ennemis, après avoir honoré un instant le fils du gourou, dans la bataille, priva son char de son cocher et de ses chevaux.

733. Et à chaque instant il le frappait, (mais) mollement (d’abord). Le fils de Drona, souriant, se tenant sur son char dont les chevaux étaient tués,

734-735. Lança au fils de Pândou un bâton ferré, pareil à une barre de fer destinée à fermer les portes. Immédiatement le héros, fils de Prithâ, destructeur de ses ennemis, coupa en sept morceaux ce (bâton) orné de plaques d’or, qui arrivait sur lui. Irrité au plus haut degré en voyant son bâton ferré mis en pièces, le fils de Drona, adroit dans les combats, prit une barre de fer terrible, semblable au sommet de (l’Himalaya), roi des montagnes, et la lança au fils de Prithâ.

737. Arjouna, fils de Pândou, ayant aperçu cette barre pareille à Antaka irrité, se hâta de la frapper de cinq de ses meilleures flèches.

738. Coupée en morceaux par les traits du fils de Prithâ, elle tomba sur le sol, consternant les esprits des Indras de la terre, ô Bharatide.

739. Alors, le Pândouide atteignit le fils de Drona de trois autres bhallas. Gravement blessé par le fort et magnanime fils de Prithâ,

740. 741. Soutenu par son héroïsme, le Dronide, ce grand guerrier Bharadvajide, ne s’abandonna pas (à sa mauvaise fortune et) couvrit Souratha d’une nuée de