893. Vaiçampâyana dit : Comme l'Indra des rois, Youdhishthira Dharmapoutra, gardait le silence, le fils de Pândou, Goudâkeça (Arjouiia) dit à Hrishikeça (Krishna) :
894. Arjouna dit : Le tourmenteur des ennemis, brûlé par le chagrin (que lui cause la mort) de ses parents, est plongé dans la douleur. Madhavide, console-le.
895. Ô Janârdana, (nous) sommes de nouveau réduits au désespoir. Tu dois faire disparaître son chagrin, ô guerrier aux puissants bras.
896. Vaiçampâyana dit : L’inébranlable Govinda aux yeux de lotus, à qui le magnanime Vijaya venait de parler ainsi, se tourna vers le roi.
897. Keçava ne pouvait, en aucune façon, (craindre de voir ses paroles) rester sans effet sur Dharmarâja. Govinda, (en effet), depuis son enfance, lui était plus cher qu’Arjouna (lui-même).
898. Çauri (Krishna) aux puissants bras, aussi (ferme) qu’un pilier de pierre, ayant saisi la main (du roi), ornée