Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/358

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

908. Selon l’attention (que tu apporteras à mon récit), tu verras ton chagrin disparaître, rien qu’en entendant (l’histoire) de ces rois.

909, 910. Apaise ta douleur, et écoute-moi te raconter l’histoire de ces princes d’autrefois. Elle est agréable et magnifique, elle accroît la puissance vitale et chasse les influences néfastes des constellations malignes. La mort de Maroutta, fils d’Avikshit, est parvenue à notre connaissance, ô Sriñjaya.

911. Les magnanimes dieux, accompagnés d’Indra, Vrihaspati en tête, vinrent au sacrifice viçvasrij (qui produit tout) de ce roi,

912. Qui entre en rivalité avec Çakra Pourandara, roi des dieux, et le vainquit. Le sage Vrihaspati, désireux d’être agréable à Indra, refusa (les offres) qu’il (lui faisait de diriger son sacrifice).

913. Samvarta, le frère cadet de Vrihaspati, offrit le sacrifice. Ô le plus excellent des rois, pendant que ce monarque gouvernait le monde,

914. La terre brilla d’un éclat resplendissant. Sans avoir besoin d’être cultivée, elle se couvrait de moissons et elle était ornée de nombreux édifices religieux. Dans le sacrifice du fils d’Avikshit, les Viçvedevas exercèrent l’emploi d’assesseurs,

915. Les Marouts (celui de) serviteurs. On y vit aussi les magnanimes sâdhyas. Alors, dans ce (sacrifice) de Maroutta, les troupes des Marouts (Vents) burent le soma .

916, 917. Les offrandes surpassèrent (celles qu’auraient pu faire) les dieux, les gandharvas et les hommes. Si, ô Sriñjaya, ce (prince), quatre fois plus heureux que toi,