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1255. Ô Bharatide, celui qui comble les désirs, (ne serait-ce que) d’une seule personne, et qui ne publie pas les dons qu’il a faits, est délivré de son péché.

1256. Celui qui, après avoir bu une (première) fois une liqueur enivrante, la boirait (de nouveau) toute brûlante, se purifierait dans ce monde et dans l’autre.

1257. En se précipitant du haut du mont Mérou, en entrant dans le feu, ou en se tenant prêt pour le grand voyage, on est délivré de ses péchés.

1258. Un brahmane adonné à la sourâ pourrait, néanmoins, se réunir à Brahma, après avoir offert le sacrifice de Vrihaspati. Cette expiation a été indiquée par Brahma (lui-même).

1259. Ô roi, celui qui, après avoir bu la sourâ, abandonne ses passions, ne boit plus, et fait un don de terre, est purifié, et sa faute est effacée.

1260. Que le profanateur du lit de son gourou, se place sur une plaque de fer brûlante, qu’il se coupe le pénis et qu’il aille en exil (dans les bois, en tenant constamment) les yeux levés au ciel 25

1261. Par la séparation de l’âme d’avec le corps, on est délivré des œuvres mauvaises. Les femmes qui ont dompté (leurs sens) pendant une année sont purifiées de leurs actions (impures) 26

1262. Celui qui accomplit un grand vœu, ou qui donne tout son bien, ou qui, dans un combat, est tué dans l’intérêt de son gourou, est purifié de ses actes coupables.

1263. Celui qui trahit la vérité, qui contredit son gourou, est délivré de son péché, après avoir offert à son précepteur, quelque chose qui lui soit agréable.

1264. Pour avoir violé le vœu de brahmacârin, qu’on fasse