Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/407

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

1296. Ainsi interpellé par eux, l’adorable Manon Svayambhouva (existant par lui-même) dit : « Veuillez écouter la loi. (Je vais vous l’exposer) telle qu’elle est en détail et succinctement.

1297. Quand il n’y a pas de désignation spéciale (contraire), la récitation des prières, le sacrifice, ainsi que le jeûne, la connaissance de soi-même, (les bains dans) les rivières sacrées, là où il y a des gens qui font (des œuvres religieuses) leur principale affaire,

1298. Sont indiqués comme des choses pieuses. Il y a aussi des montagnes (dont la fréquentation) est salutaire, comme (l’est) le fait de manger de l’or, et de se baigner dans des cours d’eau (qui renferment) des joyaux, etc.

1299. Des visites aux (temples) séjours des dieux, le fait de consommer le beurre âjya, (sont aussi des choses) qui, en peu de temps, purifient un homme. Il n’y a aucun doute à cela

1300. L’homme sage ne doit jamais être orgueilleux. Si l’on veut vivre longtemps, que, pendant trois nuits, on n’avale que la fumée de la nourriture .

1301. Ne pas s’approprier ce qui ne nous a pas été donné, (exercer) la libéralité, (pratiquer l’étude, l’ascétisme, ne causer de dommage (à personne), (dire) la vérité, (offrir) des sacrifices, sont les signes distinctifs du devoir.

1302. (Selon les circonstances) du lieu et du temps, le péché, même, peut devenir le devoir. Prendre, mentir, causer du dommage (à autrui), sont des actes qui doivent être considérés parfois comme vertueux.

1303. Pour ceux qui s’y connaissent, il y a deux choses