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21. Çl. 948. Peut-être, au lieu de Varsasahasrnyas, qui veut dire : « Des femmes vivant mille ans », faudrait-il lire : varsasahasrnas !, des hommes vivant mille ans. On ne voit en effet pas pourquoi, il serait question des femmes, à l’exclusion des hommes.

22. 952. Le traducteur anglais dit dans une note, à propos du mot Jârûthya, que, d’après Nilakantha, ce mot est synonime de Stutya, « digne de louanges. » Peut-être est-ce une épithète d’açvamedha, dérivée du mot védique Jarûthv, qui désigne le feu crépitant.

23. Çl. 975. Youvanâçva avait consommé lui-même, par erreur, du beurre consacré, destiné à rendre sa femme féconde.

24. Çl. 1036. Le texte porte trnalotsedhân, haute de trois nalas. Le dictionnaire de Saint-Pétersbourg dit que, dans ce passage, nala a le même sens que nalva, et désigne une mesure de longueur de 400, (ou peut-être de 104), coudées.

25. Çl. 1260. Le texte porte : Çilâm taptâm âyasim, que je traduis approximativement par : une plaque de fer brûlante.

26. Çl. 1261. J’ai traduit comme Protap Candra Roy. Tel que je l’ai donné, le Çloka 1261 présente un sens complet ; mais je me demande si la première partie de ce çloka, ne devrait pas être rapprochée du vers précédent, et, dans cette hypothèse, ce serait l’homme qui a souillé le lit de son gourou, qui, après avoir fait la pénitence prescrite, serait, en mourant, purifié de son péché.

27. Çl. 1271. J’ai emprunté à une note du traducteur anglais Protap Candra Roy, l’énumération de ces dix substances, que j’ai indiquées entre parenthèses.

28. Çls. 1304, 1305. Le texte est ici d’une concision désespérante. Je l’ai suivi d’aussi près que possible, sans oser l’éclairer par des adjonctions plus ou moins arbitraires.

29. Çl. 1313. Le texte porte Çleṣmâtakâs. On ne trouve, dans le dictionnaire de Saint-Pétersbourg, pour Çleṣmâtaka, que ; Cordia latifolia, et j’ai traduit en conséquence.

30. Çl. 1325. J’ai pensé, comme Protap Candra Roy, que ces gâteaux faits inutilement, étaient ainsi nommés, parce qu’ils n’avaient pas été offerts en sacrifices. Il ne faut pas perdre de vue, en effet, qu’il s’agit de prescriptions faites spécialement en vue des brahmanes.

31. Çl. 1476. Une note de Protap Candra Roy dit, que les six obligations de l’état, sur lesquelles le roi établit Vidoura conseiller, sont : La paix, la guerre, la marche, l’arrêt dans la marche, les dissensions semées parmi les ennemis, la défense du royaume en cherchant des alliances et en bâtissant des forts, etc.