Page:Baltet - L'art de greffer.djvu/214

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sur l’Abricotier franc, en pied, élevé à tige par l’évolution même de la greffe, est plus robuste que s’il était greffé en tête.

En suivant le cours de la Garonne, nous rencontrerons çà et là des Abricotiers greffés sur Amandier, d’autres sur Abricotier franc, et la majeure partie sur Prunier, comme ils le sont dans l’est, l’ouest et le nord de la France.

Observations. — Les rameaux-greffons de l’Abricotier, bien aoûtés, de grosseur moyenne et récoltés en plein vent sont préférables. Il convient de rejeter les yeux de la base qui se développeraient mal ; ceux du sommet sont difficiles à employer pour le greffage par bourgeon.

Vérifier l’écussonnage quinze jours ou trois semaines après la première opération. Doubler l’écusson pour augmenter les chances de succès ; mais pendant la sève, il conviendra de tenir court, par le pincement, le scion qui se trouve moins bien placé et de le retrancher lors du désonglettage ou suppression de l’onglet.

Dans les pépinières, si l’on craint la non-réussite de l’Abricotier, on pose sur le sujet un second écusson de Prunier ou d’une espèce similaire, Amandier, Pêcher.

Détacher la ligature à l’automne.

Détruire au printemps les lisettes et les colimaçons, friands des bourgeons d’Abricotier.

Palisser rigoureusement, à plusieurs reprises.

Désongletter quelques mois avant l’hiver.