Page:Balzac, Chasles, Rabou - Contes bruns, 1832.djvu/304

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canezou.

SOPHIE.

Convenu. — Et vous, comme ça, vous allez rester toute la nuit auprès d’elle ?

MADAME LAROCHE.

Pauvre chère femme, c’est le dernier service.

SOPHIE.

Je n’oserais jamais, moi.

MADAME LAROCHE.

Ah ben ! par exemple, as-tu pas peur qu’elle vienne te tirer par les pieds ? Comme dit l’auteur, va, les morts sont morts ; laissons en paix leur cendre.

SOPHIE.

Bonsoir, mère Laroche.

MADAME LAROCHE.

Bonsoir, ma fille. — Ne t’amuse pas en route, que la mère serait inquiète. Vois-tu, le canezou qui est peut-être un peu élégant pour toi, tu pourrais ôter un rang ; ça te ferait une jolie garniture de