Page:Balzac, Chasles, Rabou - Contes bruns, 1832.djvu/329

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GUSTAVE.

Allons donc, aujourd’hui qu’il a enterré sa femme ?

MADAME SAINT-LÉON.

Raison de plus, puisqu’il vient tous les soirs. Aujourd’hui il aura besoin de se distraire, alors il me tombera sur les bras.

GUSTAVE, d’un air boudeur.

C’est bien gai ?

MADAME SAINT-LÉON.

Il me semble, monsieur, que je suis ici la première victime ; vous n’avez pas de raison.

GUSTAVE.

Mais au moins tâche d’être libre pour notre partie de campagne.

MADAME SAINT-LÉON.

Sois tranquille.

JULIE, accourant.

Vite, vite, monsieur Gustave, partez ; voilà monsieur qui est en bas.

MADAME SAINT-LÉON