Page:Balzac, Chasles, Rabou - Contes bruns, 1832.djvu/344

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JULIE, se jetant à son cou.

Oh ! madame, que je suis contente ! Comme ça va vous aller !

MADAME SAINT-LÉON.

Tu n’as qu’à aller chercher demain mon petit châle rayé, chez le dégraisseur ; je te le donne.

JULIE.

Que vous êtes bonne ; mais c’est le cachemire que je voudrais vous voir.

MADAME SAINT-LÉON.

Dis donc ? Mme Saint-Phal qui n’a jamais pu en avoir un, depuis deux ans qu’elle intrigue auprès du général.

JULIE.

Elle va être désolée.

MADAME SAINT-LÉON.

Tu ne sais pas ? j’ai une idée. Il est de très-bonne heure encore ; si nous allions chez elle pour lui conter la no