Page:Balzac, Chasles, Rabou - Contes bruns, 1832.djvu/348

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ROYER.

Mettons dix minutes et demie. — Donnez-moi la cage. — Là, je suis bien aise d’avoir fait cette opération ; je n’aime pas à ne point entendre sonner l’heure la nuit quand je me réveille.

MARGUERITE.

Monsieur n’a plus rien à me commander ?

ROYER.

Non. (La rappelant.) Ayez-moi demain des sardines fraîches pour mon déjeuner, et réveillez-moi à huit heures.

MARGUERITE.

Oui, monsieur. — Monsieur, je voulais vous dire pour la couturière…

ROYER.

C’est bien, c’est bien, nous reparlerons de ça. Bonsoir.

(Marguerite sort.)

ROYER, lisant le journal du soir.

Diable ! la loi a passé à une grande majorité :