Page:Balzac, Chasles, Rabou - Contes bruns, 1832.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

demi. J’étais près de Saint-Germain-des-Prés et je demeure à l’Observatoire. — Un jour j’aurai la suite de Rusca ; le nom me fait pressentir quelque drame ; car je partage, relativement aux noms, la superstition de M. Gautier Shaudy. Je n’aimerais certes pas une demoiselle qui s’appellerait Pétronille ou Sacontala, fût-elle jolie…

— Ma femme se nomme Rose-Vertu… me dit l’officier de l’Université qui faisait route avec moi.

— Je le crois bien !… répliquai-je ; Mlle Mars a nom Hippolyte… Et vous, monsieur ? lui demandai-je.

— Moi !… Sébastien !…

— C’est un martyr… et vous êtes sans doute très-heureux en ménage ?

— Mais oui… Nous étions arrivés.

Ce fragment de conversation est sincère et véritable. Je puis affirmer que, sauf de légères inexactitudes, bien pardonnables, et qui n’ont adultéré ni le sens ni la pensée, tout ceci a été dit par des hommes d’un haut