Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1855, tome 19.djvu/152

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QUINOLA.

Eh bien ! où donc est Monipodille, se serait-il laissé berner par la duègne ? (il regarde le frère.) Seigneur pauvre ?

MONIPODIO.

Tout va bien.

QUINOLA.

Sangodémi, quelle perfection de gueuserie ? Titien te peindrait. (À Fontanarès.) Elle va venir. (À Monipodio.) Comment le trouves-tu ?

MONIPODIO.

Bien.

QUINOLA.

Il sera grand d’Espagne.

MONIPODIO.

Oh !… il est encore bien mieux…

QUINOLA.

Surtout, Monsieur, de la prudence, n’allez pas vous livrer à des hélas ! qui pourraient faire ouvrir les yeux à la duègne.


Scène IX.

les précédents, DONA LOPEZ, MARIE.
MONIPODIO, à la duègne, en lui montrant Quinola.

Voilà le chrétien qui sort de captivité.

QUINOLA, à la duègne.

Ah ! Madame, je vous reconnais au portrait que le seigneur Lopez me faisait de vos charmes… (Il l'emmène.)


Scène X.

MONIPODIO, MARIE, FONTANARÈS.
MARIE

Est-ce bien lui ?

FONTANARÈS.

Oui, Marie, et j’ai réussi, nous serons heureux.

MARIE

Ah ! si vous saviez combien j’ai prié pour votre succès !

FONTANARÈS.

J’ai des millions de choses à vous dire ; mais il en est une que