Vous avez de l’esprit comme un ange… Je me fie à vous… mais songez qu’il faut sortir d’ici, sur-le-champ, tous deux; et je vous jure sur l’honneur qu’il n’en résultera rien que de bon pour vous.
Scène III.
C’est décidément un homme en danger… et qui m’aime… deux raisons pour que je m’intéresse à lui !
Eh bien ! Paméla, toi, la consolation de tous nos malheurs, l’appui de notre vieillesse, notre seul espoir !
Une fille élevée dans des principes sévères.
Te tairas-tu, Giraud ?… tu ne sais ce que tu dis.
Oui, madame Giraud.
Enfin, Paméla, tu étais citée dans tout le quartier, et tu pouvais devenir utile à tes parents dans leurs vieux jours !…
Digne du prix de vertu !…
Mais je ne sais pas pourquoi vous me grondez ?
Joseph vient de nous dire que tu cachais un homme chez toi.
Oui… une voix.
Silence, Giraud !… Paméla, n’écoutez pas votre père !
Et vous, ma mère, n’écoutez pas Joseph.
Que te disais-je dans l’escalier, madame Giraud ? Paméla sait combien nous comptons sur elle… elle veut faire un bon mariage, autant pour nous que pour elle ; son cœur saigne de nous voir