Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1855, tome 19.djvu/355

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LE GÉNÉRAL.

Et l’honneur ? (À Vernon.) Tiens, quoique tu aies mal joué, voilà ta canne et ton chapeau. (Pauline prend une fleur à la jardinière et joue avec.)

GERTRUDE.

Un signal ! oh ! dussé-je me faire tuer par mon mari, je veilerai sur elle cette nuit.

FERDINAND, qui a pris à Félix un bougeoir.

M. de Rimonville, je suis à vos ordres.

GODARD.

Je vous souhaite une bonne nuit, Madame ! Mes humbles hommages, Mademoiselle ! Bonsoir, général !

LE GÉNÉRAL.

Bonsoir, Godard.

GODARD.

De Rimonville… Docteur, je…

VERNON, le regarde et se mouche.

Adieu, mon ami.

LE GÉNÉRAL, reconduisant le docteur.

Allons, à demain, Vernon ! mais viens de bonne heure.


Scène VI.

GERTRUDE, PAULINE, LE GÉNÉRAL.
GERTRUDE.

Mon ami, Pauline refuse Godard.

LE GÉNÉRAL.

Et quelles sont tes raisons, ma fille ?

PAULINE.

Mais il ne me plait pas assez pour que je fasse de lui un mari.

LE GÉNÉRAL.

Eh bien nous en chercherons un autre ; mais il faut en finir,