Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1855, tome 19.djvu/389

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GERTRUDE.

M. de Rimonville.

LE GÉNÉRAL.

Godard…

GERTRUDE.

M. de Rimonville.

LE GÉNÉRAL.

Godard, ma femme vous parle.

GERTRUDE.

Aimez-vous le thé peu ou beaucoup sucré ?

GODARD.

Médiocrement.

GERTRUDE.

Pas beaucoup de crème ?

GODARD.

Au contraire, beaucoup, madame la comtesse… (À Pauline.) Ah ! M. Ferdinand n’est pas celui qui… que vous avez distingué… Eh bien ! moi, je puis vous assurer qu’il est fort du goût de votre belle-mère.

PAULINE, à part.

Quelle peste que ces curieux de province !

GODARD, à part.

Il faut que je m’amuse un peu avant de prendre congé ! Je veux faire mes frais.

GERTRUDE.

M. de Rimonville, si vous désirez quelque chose de substantiel, voilà des sandwich.

GODARD.

Merci, Madame !

GERTRUDE, à part.

Tout n’est pas perdu pour vous.

GODARD.

Oh ! Madame ! j’ai fait bien des réflexions sur le refus de mademoiselle de Grandchamp.

GERTRUDE.

Ah ! (Au docteur.) Docteur, le vôtre comme à l’ordinaire ?…

LE DOCTEUR.

S’il vous plaît, Madame ?