Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1855, tome 19.djvu/392

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GODARD.

Oh ! je l’aimais hier, mais ce matin… (À part.) Je devinerai bien ce qu’il me cache. (À Vernon.) Ce sera fait ! Je vais aller au perron, je rentrerai dire au général que Ferdinand le demande ; et soyez tranquille… Ah ! voilà Ferdinand, bon !

(Il va au perron.)
PAULINE.

C’est singulier, comme je me sens engourdie.

(Elle s’étend pour dormir ; Ferdinand paraît et cause avec Godard.)

Scène X.

Les mêmes, FERDINAND.
FERDINAND.

Général, il serait nécessaire que vous vinssiez au magasin et à la fabrique pour faire la vérification des comptes que je vous rends.

LE GÉNÉRAL.

C’est juste !

PAULINE, assoupie.

Ferdinand !

GODARD.

Ah général, je profiterai de cette occasion pour visiter avec vous votre établissement que je n’ai jamais vu.

LE GÉNÉRAL.

Eh bien, venez Godard.

GODARD.

De Rimonville.

GERTRUDE, à part.

Ils s’en vont, le hasard me protége.

VERNON, à part.

Le hasard !… c’est moi…


Scène XI.

GERTRUDE, VERNON, PAULINE, MARGUERITE est au fond.
GERTRUDE.

Docteur. voulez-vous une autre tasse de thé ?

VERNON.

Merci, je suis tellement enfoncé dans les élections que je n’ai pas fini la première.