Tu dis… Tu m’aurais donc trompé ?…
Mon ami, il faut savoir regarder ce lit en face, comme nous regardions les batteries chargées à mitraille !… Eh bien ! dans le doute où je suis, vous devez aller… (À part.) Ah ! quelle idée ! (Haut.) chercher vous-même les secours de la religion.
Vernon, je veux la voir, l’embrasser.
Prenez garde !
Oh ! glacée !
C’est un effet de la maladie, général… Courez au presbytère ; car si je ne réussissais pas, votre fille, que vous avez élevée chrétiennement, ne doit pas être abandonnée par l’Église.
Ah ! ah ! oui. J’y vais…
Par là !
Mon ami, je n’ai plus la tête à moi, je suis sans idées… Vernon, un miracle !… Tu as sauvé tant de monde, et tu ne pourrais pas sauver une enfant !
Viens, viens. (À part.) Je l’accompagne, car s’il rencontrait les magistrats, ce seraient bien d’autres malheurs.
Scène .III
Ferdinand !
Ah ! mon Dieu ! serait-ce son dernier soupir ? Oh ! oui, Pauline, tu es ma vie même : si Vernon ne te sauve pas, je te suivrai, nous serons réunis.
Alors, j’expire sans un seul regret.