Page:Balzac - Code des gens honnêtes.djvu/203

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pousant à huit heures du matin, en allant à l’église à pied, vêtus comme d’ordinaire, bénis par un bon prêtre, sous le poêle du commun des martyrs, à l’autel d’un saint qui n’a même pas de tableau dans sa chapelle.

Lorsque vous allez à la sacristie, débattre avec monsieur le vicaire les frais de votre mariage, ayez un cœur contrit, humble ; ne vous épouvantez pas d’un sourire de dédain qui se répétera sur toutes les figures comme un son, d’écho en écho.

Dites, et cela vous sera compté un jour, dites : « Mon père, on nous a recommandé l’humilité, je suis humble, modeste. »

Si vous êtes titré, remarquez que c’est votre beau-père qui exige cette simplicité ; mais ayez soin qu’il ne soit pas là.

Si l’on vous fait observer que ce que l’on vous demande est pour la plus grande gloire de Dieu, répondez que « la gloire de Dieu brille dans les cœurs purs et les louables intentions. »

Nous savons bien que vous êtes oppressé