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tine, résultat de la fatigue du voyage de Paris, avait fait reculer son mariage. Raison de plus pour hâter celui de Cécile. Le jour même de la cérémonie, elle devait partir avec son mari et presqu’aussitôt suivie de son père et de sa mère, qu’Arcis ne devait plus espérer revoir qu’à de longs intervalles. En mariant madame de Trailles la première, on esquiverait la corvée d’assister à l’hyménée de Simon Giguet. Tacitement un grand froid s’était glissé entre les Giguet, les Mollot et les Beauvisage. Extérieurement, on gardait les apparences ; mais personne ne se trompait à cette surface : la discorde était partout ; et, prenant secrètement parti d’un côté ou de l’autre, la