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LE THÉATRE CONTEMPORAIN.

leurs eostuincs « m (IcinaiKhiicul conseil ; i des peintres iliuslics. Delacroix neii^nit pour J>eauallel Ir Dernier A/>e/iver/tiiie^ HafFet dessina pour Meliui^ue ceu du (.ircassien dans Scliaini/I (^t surtodl de Mepliislopheles dans le Dan.Uiiiii de Muraïui d’Alexantlre Dinnas’. Il est sur le même tvpe que le Mepliistoplieles de Delacroix dans les silluslralious de Fciiist^ et’sl-a-dire loul de noir liaMIle, en chausse cdllault’S, pourpoint ecourle, aee la chemise houilaut a la ci’iuUu’e, el eoille de la to(jue aux deux i ; ran(k’s pknnes légendaires.

On sait, du restt’, quel altiste était Mélingue’, el avec fjiielle habileté il modelail siu’la scène une slalue presque de i ; raudeur natiu’elle, quand il jouait le ùv de BenNt’nulo Cellini. Il lit la lithographie d’une di’S scènes du l’acte de f(nnill< cl, lors([u il parut ])our la |)remière l’ois sur la scène parisienne, dans le rôle de l>uridan de la Tour de i’e.sh il peignit sur ilu gios calicot le coslmne ir, lu’ros d’Uexandre Dinnas. Ainsi représentes a graiuls traits, les haulsde-chausses et le pourpoint de lUnidau paraissaient siq » erl)es aux eux des spectateurs, (jui ne les Noyaient ([u’a ti avers les Ilots tle knnière de la rampe.

Alélingue aail dcniaudc à (jaarui’. pour la pièce de Lazare le pàtre^ les dessins de ses costumes el de ceux de sa femme, qui jouait le personnage de ÎNalixa. Comme son r(’)le exigeait que ses vêtements fussent râpés, Alélingue s’était donne la piine de les user lui-même, pour (pi’ils eussent l’aspect de véritables loques, l’oiu— le rôle de l.orin, dans les Girondins, lit dcssinei— son costume di garde natiojial d après le portrait <|ue liaUct aail lait de son père ; c Csl inie magnili(jue aquarelle, des cliers-d’(eu rc du maître, (|u’on a pu admirer, en iMf)2, a l’exposition de la rin’île Sè/e. i’Ius (pie tout autre, Eugène Ciraud dessiiU’des loslume.s pour plusieurs pièces où Melingue ligure ; Celesliu Nautcuil lait aussi pour son ami (picl(|ues dessins (pie malheureusemcnl nous n’axons pu rcIrouNcr.

I. Une ; ii[uaicllc rcprrsi’iilanl.Wr/i/iislu/ilir/cs de faci’, dr |iriilil cl i)ar dcrrii’i’r, peinte par liallii, est encore acUicllenienI la ])roi)ii(-l(— de M. Gaston M.’llnyue, peintre bien connu, (ils du grand acteur île ce n<)ni.

■i. Il eut |iln>ieiir> UK-daillesau Salcju, mais enire anii’cs une ■liiixienie médaille pour ■ cliarni.Mile slaln<Mle, iiililuic e /’/lulrum, ipii lui lui deieruee le j.iur de ta pieuiièi-.— ri’|)iesenatloll « le lUint’iiuli) Cvlltni.

’^. La selle el l’aruialiire soni encoii— conseil (■<, s pal le iils de.Melln^ue. .(. Les a’pialclles cxisIclU clicnre elle/. M. Mrlin^’UC.