Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Raphaël


 
Ce qui donne du prix à l’humaine existence,
Ah ! C’est de la beauté le spectacle éternel !
Rien n’égale en splendeur le destin du mortel
Qui peut la contempler dans sa plus pure essence.

Et ce fut là ton sort, bienheureux Raphaël !
Artiste plein d’amour, de grâce et de puissance,
Ton œil noir, de bonne heure attaché sur le ciel,
Y chercha du vrai beau la divine substance.