Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/48

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GIULIETTA.

Ah !… (se tournant vers Schlemil.) Regardez donc, Schlemil, le diamant du capitaine !

SCHLEMIL, brusquement.

Je le connais !

GIULIETTA, avec ironie.

À présent que vous voilà de bonne humeur, Schlemil, venez donc jouer avec nous au pharaon.

LES INVITÉS.

Vivat !… un pharaon !

NICKLAUSSE, à demi-voix.

Diable ! nous allons perdre notre argent.

PITICHINACCIO.

Jouez sur parole !…

NICKLAUSSE.

Il faut toujours payer !

PITICHINACCIO.

Jamais !

GIULIETTA, regardant Hoffmann.

Qui m’aime me suive !

SCHLEMIL.

Morbleu !…

Schlemil s’avance vivement pour prendre la main de Giulietta et s’éloigne avec elle suivi de Pitichinaccio et du chœur.

HOFFMANN, à part.

Que me veut-elle ?