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HOFFMANN.
Qu’avez-vous ?
GIULIETTA, en larmes avec une exaltation croissante.
Ses millions ! ses millions ! (Se relevant.) C’est bien, partez ! Je sais trop qu’on ne peut pas m’aimer, moi ! Est-ce que je suis digne d’être aimée ?… Oh ! ce Schlemil, je le hais !… Ne croyez pas que je veuille me justifier au moins, en rejetant sur autrui ma propre honte !… Allez !… je me rends justice !… Seulement j’ignorais que je puisse aimer… et maintenant !
HOFFMANN.
Maintenant ?
GIULIETTA.
Partez.
HOFFMANN.
Giulietta !
GIULIETTA.
Je porte malheur à tout ce qui m’approche, Hoffmann… Pars !…
HOFFMANN, l’enlaçant de ses bras.
Tu m’aimes ?
GIULIETTA, faiblement.
Non.
HOFFMANN, tombant à ses pieds.
Je t’adore !
GIULIETTA.
Tais-toi !… tais-toi ! Schlemil te tuera !