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HOFFMANN.
- Un rayon de flamme
- Pare ta beauté !
- Verras-tu l’été,
- Fleur de l’âme ?
ENSEMBLE.
- C’est une chanson d’amour
- Qui s’envole
- Triste ou folle
- Tour à tour !
- C’est une chanson d’amour !
- C’est une chanson d’amour
Antonia porte la main à son cœur et semble prête à défaillir.
HOFFMANN.
Qu’as-tu donc ?… tu souffres ?
ANTONIA.
Non ! ce n’est rien ! encore !
HOFFMANN, écoutant
Chut !
ANTONIA.
On monte l’escalier !… C’est mon père !… viens !
Elle s’élance vers sa chambre et disparaît ; Hoffmann se dispose à la suivre, puis s’arrête.
HOFFMANN.
Comment savoir ?… (Avisant la fenêtre) Ah ! là !
Il se cache dans l’enfoncement de la fenêtre. Crespel paraît.