Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/124

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Les jeunes professeurs arrivèrent chez Asmus avec une certaine excitation nerveuse d’ordre patriotique. Mais ces dames se faisaient attendre. Et quand la Mule commença de tinter sourdement pour avertir que l’empereur pénétrait dans Metz, M. Asmus alla frapper à leur porte avec un peu d’impatience.

– Madame Baudoche, Mademoiselle Colette !

– Vous êtes trop aimable, dit la grand’mère ; nous voulons vous laisser avec vos amis.

Et comme il assurait que ceux-ci seraient très heureux de leur faire place, Colette répondit qu’elles avaient « tellement à faire » !

Le naïf jeune homme ressentit une