Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/191

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le professeur, laissez-moi débarrasser la table.

Alors la vieille dame, souvent, se laissait persuader, tandis que sa petite-fille remettait toutes les choses en ordre, de passer dans le cabinet du jeune homme. Et quand ils étaient seuls, ce n’était pas toujours de vieilles histoires qu’ils parlaient, mais elle lui disait combien Colette était animée de pensées sérieuses, tout appliquée aux soins du ménage et au travail de couture, sans que sa gaieté la quittât jamais.

– Il ne me reste qu’elle et mes meubles, ajoutait la vieille femme, qui s’accoutumait à voir son locataire accueillir toutes ses pensées. Et c’est pour garder mes meubles à Colette que je conserve cet appartement un peu vaste et que j’ai