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le jardin de bérénice

France n’ait pas accepté le protestantisme…

Il me déclara qu’il se sentait réellement fatigué.

— Simon, lui dis-je avec amertume, je croyais que j’aurais plus de plaisir à te revoir.


J’entrai chez Bérénice et je trouvai la lampe encore allumée. Comment m’allait-elle recevoir ? Ah ! cette tristesse de s’endormir près d’une lampe qui semble attendre ! À côté d’elle étaient des biscuits et une bouteille de bourgogne vidée. Cela me fit sourire : cette enfant adorait le bon vin après les émotions ; ai-je tort de la tenir pour une incarna-