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On ne rive pas son clou à l’adversaire

Le lendemain, j’ai rencontré l’Adversaire, qui me parle de mes réunions : « Cela doit bien vous ennuyer ! » Je l’assure que je me plais plus avec les travailleurs du peuple que dans un salon d’Arles ou au café.

— Mais enfin, qu’y a-t-il de commun entre vous et un ouvrier ?

— Les différences sont en effet sensibles, moins fortes toutefois qu’entre le tour d’esprit d’un fonctionnaire, par exemple, et le mien. Mais vous com-