Page:Barrès - Le culte du moi : le jardin de Bérénice.djvu/253

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je lui voue et des sacrifices que je lui fais, en ne demandant rien de votre beauté, s’appliquera à l’expiation de vos péchés.

Elle m’embrassa, et c’est ainsi que fut clos cet entretien.

Dans la soirée, Bérénice, qui est toute faite d’esprit de finesse et de douceur, crayonna un petit dessin, comme elle a coutume, tandis que je lui développe mes théories, puis me le tendit : c’était elle-même et une jeune femme, au-dessous de qui elle avait écrit « Bougie-Rose », pour qu’on ne pût s’y tromper, et cette légende, légèrement modifiée, de la divine parabole : « Marthe, vous vous embarrassez de soins superflus ; Philippe a choisi la meilleure part. »