Page:Barrès - Le culte du moi : le jardin de Bérénice.djvu/286

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consolation de sénèque le philosophe
à lazare le ressuscité
« Mon cher Lazare,

« Aux dernières fêtes de Néron, votre air soucieux a été remarqué. Je sais que des personnes de votre famille désirent vous entraîner sur les côtes de la Gaule, où elles comptent prendre une attitude insigne dans le nouveau mouvement d’esprit. La détermination est grave.

» Vous ne m’avez pas caché le culte que vous gardez à la mémoire de votre malheureux ami, et, d’après sa biographie que vous m’avez communiquée, je