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conscience de croyants

Ce dimanche-là, il y avait entente que toute la famille Leterrier irait faire un tour d’auto et prendre un dîner champêtre. Irénée Dugré fut le trouble-fête. À la sortie de la messe, il rencontra Lucette en costume élégant, corsage échancré, manches absentes. Il eut un haut le corps, mais ne voulant pas faire des remarques désobligeantes, il se contenta de saluer en s’informant de la santé des gens. Lucette accepta sans empressement son offre de reconduite et eut soin de lui dire qu’en ville on n’a pas les mêmes manières qu’à la campagne.

Puis Madame Leterrier qui tenait au pique-nique eut soin d’avertir qu’il fallait être prêts pour onze heures et demie, M. Clément étant très ponctuel.

Il ne restait qu’une chose à faire à Irénée : se retirer. Il ne put s’y résoudre sans demander à sa Lucette si elle tenait au pique-nique.

— Mais oui, j’y tiens, nous avons beaucoup de plaisir.