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VII
FULVIE À SA SŒUR HÉLÈNE
Quoi ! j’ai pu nier l’amour !… J’ai pu rire de lui et douter de sa puissance ! Ô ma sœur ! comme je suis changée et qu’il a fallu peu de chose pour me prendre le cœur ! J’aime enfin ! oui, j’aime de toute mon âme et je suis aimée de même ! Te dirai-je comment cela me vint ?… Je ne le sais plus, Hélène… Il me semble que je l’ai toujours aimé, et j’ai