évidentes. Viens, ma belle Hélène : une distraction de quelques jours te sera utile… Tu accomplis une lourde tâche, ma pauvre enfant ! Dépose un instant le fardeau, pour retremper tes forces… Tu marcheras en suite d’un pas plus léger… Quelle existence que la tienne ! Heureusement tu as pour te garder trois adorables petits anges que je t’envie et que j’adore !… Ah ! que je comprends bien leur puissance, va !… Lorsque je vois tes yeux battus par l’insomnie, tes joues blémies par les rêves dévorants se ranimer à leurs caresses, je te trouve bien heureuse !… Si ta jeunesse est sans amour, si tu as brisé l’idéal de ton cœur, tu as néanmoins devant toi un automne qui te promet des fruits savoureux et un repos plein de douces tendresses… Mais moi ! moi, veuve à vingt ans d’un vieillard…, moi, en-